Droit et olympisme
Rassemblement sportif planétaire, les Jeux olympiques sont aussi une réunion du droit : du droit du Comité international olympique et de sa célèbre Charte de «nature constitutionnelle» , du droit des fédérations internationales dont les sports sont au programme des Jeux , du droit du pays hôte, éventuellement modifié pour l’événement , du droit suisse, droit du siège territorial de l’Olympisme , de la soft law internationale, appelant à l’antique trêve, ou de la convention de lutte contre le dopage de l’UNESCO, complément nécessaire du code mondial antidopage.
Entre rapports de force et rapports de droit, le Mouvement olympique entretient avec les autres droits que le sien, au-delà des seuls Jeux, des rapports complexes, situés entre rêve d’autonomie, auquel l’Assemblée générale des Nations unies n’est pas forcément insensible , prétention à l’internationalité, que la Confédération helvétique traite avec égards , stratégie d’évitement, dont le Tribunal arbitral du sport est un élément décisif , coopération normative, à travers l’Agence mondiale antidopage.
L’Olympisme et les droits, l’Olympisme et le Droit, sont autant de sources de questionnement qui ont mobilisées à La Réunion, à l’initiative du Master droit public, certains des meilleurs spécialistes de droit du sport entourés d’universitaires d’autres spécialités. Leurs passionnantes réflexions sont rassemblées dans le présent ouvrage, coordonné par le Professeur Mathieu Maisonneuve avec l’aide de Mlle Tassadit Yassa (doctorante contractuelle à l’Université de La Réunion).